« Le terme rodéo provient du verbe espagnol rodear « encercler » ou du verbe latin rotare « tourner ». De nos jours, le rodéo, qui est en général associé au style de vie de l’« Ouest », attire des spectateurs d’un océan à l’autre. Le premier rodéo canadien officiel, « The Last and Best Great West Frontier Days Celebration », est organisé le 2 septembre 1912 à Calgary. Le rodéo en Amérique du Nord tire ses origines d’une variété de traditions historiques et de types de spectacles. Au XVIe siècle, les vaqueros, ou bouviers mexicains, utilisaient la reata (corde), revêtaient des chaperajos (jambières) et, sur leur fougueuse monture originaire d’Afrique du Nord, gardaient les robustes bovins espagnols. »

EncyclopédieCanadienne.ca

Le rodéo?
C’est quoi ça?

Les épreuves de rodéo étaient d’abord utilisées afin de pouvoir soigner le bétail, le marquer ou le vendre. Désormais, à titre de sport extrême, il fait référence au spectacle donné par des cow-boys où on montre différentes épreuves : la monte du cheval sauvage avec et sans selle, la monte du taureau, le terrassement du bouvillon et la prise au lasso pour n’en nommer que quelques-unes. Afin de vous situer un peu dans l’histoire, le premier rodéo canadien a lieu à Raymond, en Alberta, en 1903. Un peu plus de 100 ans plus tard, ce sport est en pleine effervescence partout au Québec.

Malgré les nombreuses épreuves existantes, la montée des animaux sauvages avec ou sans selle est définitivement l’épreuve la plus populaire lors des rodéos que l’on connaît aujourd’hui. Voici donc quelques notions importantes et quelques règlements de base auxquels on vous conseille de porter attention lors des performances des compétiteurs qui seront parmi nous au Rodéo d’Ayers Cliff.

Il faut tout d’abord mentionner que le duo que forme le compétiteur ainsi que la bête est pigé aléatoirement une heure seulement avant le début des compétitions. Lors de la monte du taureau ou du cheval, le rider doit monter l’animal et se tenir avec sa main la plus faible sur une corde pendant huit secondes, et ce, sans toucher à l’animal avec son autre main, qui sert à garder son équilibre sur la bête. Des juges attribuent ensuite un pointage à l’équipe que forment l’animal et le compétiteur. Une note sur 100 points est ensuite attribuée de cette façon :

  • 50 points pour le compétiteur qui est jugé sur son agilité, son style et la facilité avec laquelle il est monté sur l’animal;
  • 50 points pour la bête, où sont jugés sa force, sa manière de ruer et ses changements de direction.

Nos disciplines

Lors de notre Rodéo à Ayer’s Cliff, nous aurons différentes disciplines présentées.
Voici la description des disciplines qui vous attendent :

Le nom explique très bien l’épreuve; il s’agit, sans surprise, de la monte d’un cheval sauvage avec une selle. Il s’agit de l’épreuve la plus connue; le cowboy est accroché à une selle spéciale lors de cette épreuve. Au premier saut lorsqu’il sort de la chute, le cavalier doit « marquer l’animal ». Il ne doit, en aucun cas, toucher l’équipement, l’animal, ou lui-même avec sa main libre, et ce, pendant 8 secondes.

Tout comme l’épreuve précédente, il s’agit de la monte d’un cheval sauvage, mais cette fois-ci, sans selle. Le cow-boy est donc seul sur la bête, sans selle. Il s’agit souvent de la première épreuve du spectacle. Le cow-boy doit « marquer l’animal » : pour se faire, il doit positionner ses talons au-dessus des épaules du cheval, et ce, dès son premier saut à la sortie de la chute. Le cowboy ne peut également pas toucher quoi que ce soit avec sa main libre, et doit rester sur l’animal pendant 8 secondes. Pour se tenir, le cowboy n’a seulement qu’une sangle munie d’une poignée, et il doit faire confiance à son équilibre.

Il s’agit sans aucun doute de l’épreuve la plus dangereuse d’un spectacle, la plus populaire, et surtout, la plus impressionnante. Le cow-boy doit se tenir à une main grâce à une corde tressée (bull rope), qui la relie à l’animal, pendant 8 secondes. Lorsque son temps est complété, il doit se jeter par terre pour terminer l’épreuve. Il se retrouvera donc face à face avec la bête, et c’est à ce moment que les clowns entrent en jeu pour détourner l’attention de l’animal.

La course de barils est une épreuve de vitesse où la cavalière et son cheval doivent faire un parcours composé de trois tonneaux selon un parcours en trèfle. La rapidité de l’animal ainsi que son agilité est donc de mise pour gagner cette épreuve.

Dans cette épreuve spectaculaire, le bouvillon quitte la chute en premier, le cheval de terrassement doit amener le cow-boy le plus près possible du bouvillon. Le cow-boy doit, par la suite, incliner son corps afin de l’attraper par les cornes. Il doit ensuite retourner le bouvillon sur le côté pour que sa tête ainsi que ses quatre pattes pointent dans la même direction.

Dans le déroulement de cette discipline, 4 bornes sont disposées en rectangle aux quatre coins de l’arène. On compte un cheval, et deux cavaliers; le premier cavalier commence la course au galop, entre la deuxième et la troisième borne, le cavalier sur le cheval doit débarquer de l’animal, alors que celui au sol doit embarquer avant d’avoir franchi la troisième borne. Il doit ensuite franchir la ligne d’arrivée les deux jambes de chaque côté de la monture. Le meilleur temps gagne la compétition, et il est important de mentionner qu’aucune borne ne doit tomber, sinon, les compétiteurs sont disqualifiés de la course.

Tout comme l’échange de cavalier, 4 bornes sont disposées en rectangle aux quatre extrémités de l’arène. On compte encore un cheval, et deux cavaliers. Le premier cowboy entre dans l’arène et commence la course au galop. Entre la deuxième et la troisième borne, le cavalier au sol doit embarquer à l’arrière du cowboy avant d’avoir franchi la troisième borne. Les deux cowboys doivent avoir les jambes de chaque côté de l’animal lorsqu’ils franchissent la ligne d’arrivée. Encore une fois, le meilleur temps gagne la compétition, et aucune borne ne doit tomber pendant la compétition.

Cette classe est similaire à celle de la prise au lasso pour hommes, cependant, la dame n’a pas à descendre de sa monture comparativement aux hommes. Elle doit toutefois attraper le veau au lasso qui est attaché au pommeau de sa selle. Au bout de ce dernier se trouve un mouchoir de couleur, lorsque le veau est attrapé, elle doit libérer ce mouchoir pour montrer au juge qu’elle a bien terminé l’épreuve.